« Je suis candidate à la présidence de la République pour restaurer la fierté française. Je ne supporte plus qu’on parle au lieu d’agir », affirme l’ex-LR, présidente du mouvement Libres!, qui doit aussi s’exprimer au 20 heures de TF1.

« Nous devons rompre avec 10 ans de mauvais choix, de demi-mesures, d’indécisions, et en fin de compte l’affaissement de notre pays », ajoute-t-elle.

La candidate à l’Elysée dit vouloir « faire plutôt que chercher à plaire » après un quinquennat « avec très peu de réformes ». Elle souhaite aussi « remettre le pays en ordre ».

« En 2022, la France doit prendre un nouveau départ. Cet été, je parcourrai le pays à la rencontre des Français pour enrichir mon projet », précise-t-elle.

Réélue en juin à la tête de l’Ile-de-France, elle est la deuxième prétendante ex-LR à annoncer sa candidature à droite, après son homologue des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, fin mars.

Valérie Pécresse, pour qui une primaire « très largement ouverte » reste la « seule solution démocratique » pour faire émerger un candidat à droite, avait déjà promis de faire « entendre (sa) voix » au cours de l’été.

« L’heure des femmes est venue », avait-elle affirmé dans La Provence début juillet.

Mme Pécresse et quatre autres candidats putatifs s’étaient réunis mardi à Paris sous l’égide du parti Les Républicains, et avaient convenu d’une « candidature unique » en 2022.

Xavier Bertrand, qui était absent, refuse à ce stade de participer à une primaire.