Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
Fermer la fenêtre de présentation
Publié le 14/10/2025 14:59
Mis à jour le 14/10/2025 18:12
Temps de lecture : 1min – vidéo : 2min
Libération des otages israéliens : leurs premiers récits de captivité
(France 2)
2min
Les nouvelles images de la libération des otages israéliens qui ont pu retrouver leurs familles lundi 13 octobre font le tour du monde. La plupart d’entre eux ont été hospitalisés et commencent à raconter ce qu’ils ont vécu pendant ces deux ans de captivité.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Le frère et la sœur de Matan Angrest se jettent dans ses bras. Les mots d’Eitan Horn, à peine libéré, pour ses proches : « Tous les jours, j’ai pensé à vous. Tous les jours. Tous les jours. » Et l’image d’Omri Miran qui joue avec ses enfants, pour la première fois depuis deux ans.
Elkana Bohbot, lui, essaie de rassurer sa femme : « Mon amour, tout va bien. Je suis sain et sauf. Et toi aussi. » Mais sa famille l’a trouvé très affecté par ses conditions de détention. « Il a très mal aux jambes, très mal au dos, très mal au ventre. Le fait d’avoir mal aux jambes et au dos, c’est dû au fait qu’il était assis tout le temps, il était enchaîné », confie sa tante, Ruth. Le père de Guy Guilbault raconte, lui, que son fils a été nourri de force les semaines avant sa libération.
Dans la nuit du 13 au 14 octobre, les corps de quatre otages décédés sont revenus en Israël. Mais pas le fils de Yael Adar. Elle juge qu’Israël n’en a pas assez fait pour son fils : « Je ne sais pas quand Amir reviendra et je me sens trahie une fois de plus. Ça fait deux ans, et dans ce dernier moment, j’attends, pleine d’émotion avec ceux qui sont revenus… Il fallait tous les ramener. » Il reste encore 24 dépouilles d’otages à Gaza.